vendredi 30 novembre 2012

La déficience intellectuelle moyenne à sévère


          Comme les examens finaux approchent à grands pas, M. Magnette, notre enseignant du cours Connaissance et intégration des élèves handicapés et en difficulté nous a proposé de consacrer un cours complet pour faire une révision globale de la théorie vue en classe tout au long de la session. À tour de rôle, nous avons pigé un sujet sur lequel nous devions préparer une petite présentation de quelques minutes. Ma présentation portait sur la déficience intellectuelle moyenne à sévère, et j'ai décidé de vous en faire une brève description sur mon blog.
 

Photo personnelle,
 prise lors d'une activité à l'école Paul-Hubert
          D'abord, la déficience intellectuelle chez un élève est évaluée par un professionnel qualifié, sur une base de tests standards. L'élève présente un déficit marqué sur le plan cognitif et au plan du comportement adaptatif. Le quotient développemental d'une personne ayant une déficience intellectuelle moyenne à sévère se situe entre 20-25 et 50-55. Cela signifie que cette personne a une pédagogie adaptée pour elle, elle a besoin d'aide concernant son autonomie ainsi que ses relations, donc elle est toujours avec un superviseur. Aussi, la déficience intellectuelle moyenne à sévère fait en sorte que la personne a des difficultés sensorimotrices et langagières, c'est-à-dire des difficultés avec son corps ainsi qu'à parler et s'exprimer. Cependant, il est facile d'échanger tout de même avec une personne déficiente intellectuellement, surtout que ce sont des gens très gentils avec un grand coeur. Voici une vidéo que je trouve particulièrement intéressante, car ce sont des élèves du CPV de l'école Paul-Hubert qui l'ont réalisé dans le cadre du Carrousel du film. Il fait réfléchir, car les personnes en toute honnêteté et avec leur coeur. Cliquez-ici
 
          Pour terminer, je trouve que la façon de procéder pour faire la révision était une bonne idée, étant donné que chaque élève de la classe a réalisé une feuille synthèse de son sujet de présentation et nous l'a distribué. Cela nous évite de nous en faire une pour chaque sujet qui sera à l'examen. C'est une façon de faire que je vais probablement utiliser en enseignement si j'ai la chance, car cela permet aux gens d'économiser du temps pour créer des feuilles de notes et d'en prendre plus pour étudier.
 
 
 
         
 
         
 
  

dimanche 18 novembre 2012

Windows Live Movie Maker


          Cette semaine, j'ai réalisé un montage de photos pour en faire une vidéo à l'aide d'un programme que je ne connaissais pas jusqu'à ce jour: Windows Live Movie Maker. Ce projet était à faire dans le cadre du cours Utilisation pédagogique des technologies de l'information et de communication en éducation. Pour ma part, c'était la première fois que j'utilisais un logiciel pour faire des vidéos et je dois dire que celui-ci est très facile et simple à utiliser.

          Tout d'abord, il faut choisir les photos ou les vidéos que nous voulons inclure dans le montage. Par la suite, on les place dans l'ordre que l'on désire, en saisissant une image à la fois et en la déplaçant. Il est possible d'ajouter à la vidéo une musique de fond de notre choix. La bande sonore amplifie la vidéo et la rend plus intéressante à visionner. Aussi, pour empêcher que les photos défilent toutes de façon monotone, nous pouvons insérer une animation entre deux images. Il y a une vingtaine d'animations différentes. Mais, ce n'est pas une obligation d'en insérer une entre chaque photo. Cette décision est à la discrétion du réalisateur puisque ce n'est pas tout le monde qui aime en mettre beaucoup. Quand tout est placé et pratiquement terminé, il ne reste qu’à déterminer le temps pour chaque image et régler le débit du volume.

          Pour terminer, j’ai aimé travailler avec ce logiciel étant donné qu’il n’est pas compliqué à utiliser, mais aussi parce que ça ne prend pas beaucoup de temps à réaliser une vidéo complète. De plus, le résultat final est très beau. Il est certain que je vais réutiliser Windows Live Movie Maker dans un futur rapproché soit pour un autre projet scolaire ou encore pour célébrer un événement comme un anniversaire de mariage, par exemple. Même les jeunes pourront utiliser ce logiciel puisqu'il n'est pas compliqué. Je n'aurais qu'à leur montrer la base et ils pourront créer des vidéos pour des projets.


Voici le montage que j'ai réalisé à partir de ce logiciel


 
 
 
 
 

dimanche 11 novembre 2012

«Dans la peau d'une personne aveugle»

  
           Jeudi matin dernier, nous avons fait une activité particulière dans le cours Apprentissage et cognition en enseignement. En équipe de cinq, nous devions déterminer une personne qui allait devenir aveugle pour quelques heures. Dans mon équipe, je suis celle qui a eu la chance de vivre cette expérience inoubliable.
 
Photo personnelle
 prise lors de l'activité
          Une fois les yeux bandés, mes coéquipières m'ont apporté avec elles en me disant que l'on retournait à la classe de monsieur Pierre Paradis. Après une dizaine de minutes à marcher un peu partout dans l'université, nous nous sommes arrêtées à un endroit. Comme nous avions fait plusieurs virages et monter des escaliers, je n'avais aucune idée de l'endroit où nous étions. À ce moment, mes camarades m'ont annoncé qu'elles retournaient immédiatement en classe et moi, je devais retourner seule à la classe avec l'aide de ma canne uniquement. Soudainement, j'ai commencé à paniquer parce que je ne voulais pas qu'elles me laissent seule étant donné que je n'avais pas la moindre idée d'où je me situais dans l'école. D'autant plus que je ne connais pas le quart des couloirs de l'édifice. Je dois avouer que j'avais les larmes aux yeux et je paniquais légèrement, car je savais que j'allais devoir prendre des escaliers à un certain moment, mais aussi parce que je ne me souvenais plus du tout des directions que l'on avait pris pour se rendre jusque-là. Après quelques minutes de marche, j'ai senti le parfum de mon amie Ariane près de moi et j'ai alors su que les filles n'étaient pas réellement parties et qu'elles me suivaient secrètement pour ne pas qu'il m'arrive un incident. Cela m'a grandement rassuré. J'ai fini par retrouver la classe avec l'aide de quelques passants qui ont pu m'éclairer. Une fois dans la classe, nous avons fait des petits ateliers où je devais deviner des choses seulement en les touchant.
 
          Finalement, l'enseignant a conclu l'activité en nous expliquant que lorsque nous pratiquerons notre métier, nous allons probablement fréquenter des personnes aveugles, muettes ou encore sourdes. Le but de cette activité était de nous montrer que les directives et les information que l'on dit sont importantes et que chaque mot à un impact direct. La morale est qu'il faudra donc savoir employer les bons mots si l'on veut remplir correctement notre fonction et bien guider les apprenants et aussi se mettre dans la peau des autres pour bien les comprendre.
 
Photo personnelle,
 prise lors de l'activité
 

 
 
         

dimanche 4 novembre 2012

L'enseignement explicite


Photo personnelle
          Il y a quelques semaines, nous avons vu ce que signifie l’enseignement explicite, dans le cadre du cours «Apprentissage et cognition en enseignement» donné par Pierre Paradis. Cette stratégie d’enseignement est divisée en trois parties et a pour but de favoriser l’apprentissage de diverses disciplines comme la lecture, les mathématiques, les sciences et plusieurs autres.

        Le modelage est la première étape de l’enseignement explicite. L’enseignant doit indiquer à l’apprenant l'objectif à atteindre, c’est-à-dire ce qu’il doit accomplir. Il doit faire un retour sur la matière déjà vue qui est en lien avec celle qu’il s’apprête à montrer à l’élève, pour favoriser la compréhension de la nouvelle théorie. Il est important de donner à l’apprenant la nouvelle matière en petit bloc afin de faciliter son apprentissage. La seconde étape se nomme la pratique guidée. À cette étape, l’enseignant vérifie si l’apprenant a compris la nouvelle matière en lui posant des questions et en lui faisant faire des petites activités. Le travail en équipe est favorisé à cette étape puisqu’il permet aux apprenants d’échanger entre eux et discuter afin de mieux comprendre. La dernière étape de l’enseignement explicite est la pratique autonome. Pour atteindre cette troisième étape, l’enseignant doit être certain que l’apprenant maîtrise bien la nouvelle matière, voir parfaitement. Ce niveau de compréhension est atteint suite aux nombreuses occasions de se pratiquer (exercices, devoirs, etc.).

          Je trouve que l’enseignement explicite est une bonne méthode d’apprentissage étant donné qu’elle est adaptée à tout type d’apprenant, c’est-à-dire autant pour ceux qui apprennent à un rythme normal que ceux qui ont des difficultés. Aussi, l’enseignant peut suivre l’élève dans sa compréhension et s’assurer que la matière est bien assimilée. C'est sans aucun doute une stratégie d'enseignement que j'utiliserai avec mes élèves plus tard.