mardi 18 décembre 2012

Observation dans une classe primaire

 
Photo personnelle,
prise lors de l'observation
          Dans le cours Connaissance et intégration des élèves handicapés et en difficulté, le travail de session consitstait à faire une recherche et une observation auprès d'un ou des élèves dans le but de se familiariser avec la présence des élèves EHDAA dans les milieux éducatifs et scolaire. Par la suite, nous présentions aux autres étudiants du groupe. Mes collègues et moi avons choisi de traiter du syndrome d'Asperger, un trouble envahissant du développement.

          Pour faire notre observation sur ce TED, nous sommes allées dans une classe régulière de deuxième année, à l'école l'Estran, à Nazareth. Chaque jour, une éducatrice spécialisée vient dans la classe à la première période du matin ainsi qu'à la première de l'après-midi, pour aider le jeune ayant le syndrome d' Asperger et une autre élève du groupe qui est atteint de dysarthrie. Le jeune au pris avec un TED a de la difficulté à être attentif longtemps et il a souvent besoin de se faire ramener à l'ordre.
          Parfois, le cerveau de l’enfant prend un certain moment à assimiler l’information qu’il reçoit oralement. L'éducatrice et l'enseignante utilisent donc des pictogrammes pour lui donner des indications. Il comprend rapidement avec ces pictogrammes. Par exemple, lorsque l’apprenant se lève durant les explications, l'éducatrice lui montre le pictogramme lui indiquant qu'il doit s'asseoir et écouter. Elle nous a aussi mentionné qu’il était l’un des plus brillants de son groupe et qu’il performait bien, malgré qu’il a des difficultés en ce qui concerne les interactions sociales.

          Finalement, grâce à cette visite dans l'école, j'ai eu la chance de voir à quoi ressemble la dynamique d'une classe de deuxième année du primaire. Aussi, cette observation m'a permis de voir la façon dont les choses se déroulent dans une classe régulière lorsqu'il y a des jeunes avec des difficultés d'apprentissage ou encore un enfant ayant un trouble envahissant du développement. Cela change, en quelques sortes, le fonctionnement d'une classe.
 
         
Photo personnelle,
 prise lors de l'activité, bureau du jeune asperger où l'on retrouve son
horaire de la journée, quelque règles de vie ainsi qu'un trousseau de pictogrammes

dimanche 16 décembre 2012

Le tableau interactif (TBI)

 
          Le tableau blanc interactif fait partie des nouvelles technologies de l'information et de communication en enseignement. Dans le cadre du cours Utilisation pédagogique des technologies de l'information et de communication en éducation, nous avons appris à utiliser cet outil technologique qui est de plus en plus présent dans les établissements scolaires.
 
          Pour le deuxième travail pratique de ce cours, nous devions concevoir deux activités par personne sur des matières différentes qui s'effectuent à l'aide du tableau interactif. Ma camarade Ariane et moi avons inventé une activité en français sur l'homophone a/à, une en univers social qui porte sur les personnages importants de l'histoire du Québec, une en mathématique sur les angles et finalement une en anglais qui porte sur la température. Malgré le temps qu'il nous a fallu pour monter ces quatre activités, nous avons bien apprécié l'expérience. Au début, nous avions de la difficulté avec les options étant donné qu'il y en a tellement. Mais vers la fin, nous commencions à être habituées, donc nous n'avions plus de difficulté. Il existe un logiciel sur l'ordinateur nommé Workspace à partir duquel on peut travailler pour monter des activités qui seront ensuite faites sur le TBI. La partie du travail que nous avons le plus aimé est le moment de tester nos ateliers sur le tableau. Nous avons pris plaisir à faire nos activités et à manipuler le crayon.

          Pour terminer, mon avis sur l'usage des tableaux interactifs en classe est positif, car je crois qu'un tableau de la sorte captive grandement l'attention des jenes apprenants. Aussi, nous pouvons créer de belles formes et il y a beaucoup plus de couleur que lorsqu'on écrit au tableau qu'avec des crayons. Il est possible de monter des activités très attrayantes pour l'oeil. De plus, une fois que l'on sait comment le logiciel fonctionne, il faut peu de temps pour monter une activité. Finalement, il y a une foule d'outils intégrés dans le logiciel comme un surligneur, un compas, une rapporteur d'angle, bref une foule de chose que l'on a pas besoin d'acheter étant donné qu'il sont inclus.

Photo prise sur Google
 
 
         
 

samedi 8 décembre 2012

Séminaire sur les TICS

 
          Quelques semaines plus tôt, nous avons tenu un séminaire en grand groupe sur les avantages et les limites des technologies de l'information et de communication (TIC). Cette activité a été réalisée dans le cadre du cours Utilisation pédagogique des technologies de l'information et de communication en éducation.
 
          Individuellement, nous devions trouver des points forts et des points faibles à l'utilisation des technologies dans les écoles, pour éduquer les jeunes apprenants. Par la suite, en équipe, nous avons mis en commun les points que nous avions sortis chacun de notre côté et à la fin de notre discussion, nous devions prendre position, c'est-à-dire décider si l'équipe était en accord ou non avec l'usage des TICS dans les écoles. Nous avions sorti des points très intéressants qui nous menaient à réfléchir à notre prise de position. Finalement, notre équipe était en accord avec l'utilisation de matériel technologique en classe, mais seulement si l'usage est restreint, par exemple une heure de travail à l'ordinateur par jour. 
 
Photo prise sur Google
          Lors du séminaire, il y avait aussi une question concernant l'utilisation de Facebook, le populaire site de réseautage social en ligne. Mon équipe et moi n'étions pas totalement en accord avec l'usage de Facebook dans le cadre scolaire, à moins que l'enseignant crée une page spéciale qui est privée et où l'on retrouve uniquement les élèves de la classe ainsi que leur enseignant. Cela pourrait être avantageux pour les parents qui veulent faire le suivi des apprentissages et des devoirs de leur jeune, étant donné que le professeur publierait les informations importantes sur cette page. 
 
           Pour terminer, j'ai trouvé cette activité enrichissante et originale, premièrement parce que c'était sous forme de débat, et aussi parce qu'en discutant comme cela, on découvre différentes façons de penser et on ouvre nos horizons. Cela m'a aussi fait réfléchir à savoir si oui où non je vais utiliser les TICS lorsque j'enseignerai. Pour ma part, je vais sans doute les utiliser quelques fois, étant donné que je sais que ça intéresse et captive beaucoup les jeunes.  
 
Photo prise du Google
 

jeudi 6 décembre 2012

Situation Enseignement Apprentissage


Photo personnelle,
l'activité que nous avons préparée
          La situation d'enseignement-apprentissage est utilisée par une grande majorité d'enseignants, à tous les jours. Elle comporte trois étapes faciles à retenir. La première se nomme la préparation, qui consiste à faire une mise en situation de l'activité, la présenter à l'élève et lui expliquer sa pertinence ainsi que son utilité. Lors de cette étape, l'enseignant fait aussi un rappel des connaissances antérieures. La deuxième étape est la réalisation. C'est la phase où se déroule l'activité. Lors de cette étape, il est bien important d'expliquer à l'apprenant la tâche qu'il doit effectuer. Enfin, la dernière étape est l'intégration. Durant cette phase, l'élève est supposé avoir acquis les nouvelles connaissances et c'est à ce moment qu'il les met en pratique. Il est supposé être capable de les appliquer dans d'autres situations. Cela s'appelle le transfert.
 
          Nous avons eu la chance dans le cadre d'un cours de français d'inventer une SEA (situation d'enseignement-apprentissage) et de la faire avec un jeune apprenant. Notre activité portait sur la ponctuation de la phrase, plus particulièrement sur la majuscule et le point. Le thème de l'activité que nous avons créé porte sur le congé de Noël et nous l'avons réalisé avec un élève de deuxième année. C'était ma toute première situation d'enseignement avec un enfant depuis le début du baccalauréat et je dois dire que j'ai bien apprécié l'expérience Je me sentais réellement dans mon élément, car j'étais à l'aise. J'ai déjà hâte de commencer mon premier stage qui sera après le temps des fêtes,  pour être en contact avec des jeunes et d'avoir la chance de les aider.

          Cette situation d'enseignement-apprentissage est idéale en enseignement, étant donné qu'elle nous permet de faire un suivi des apprentissages de l'élève. Elle permet aussi à l'enseignant de contextualiser les apprentissages et d'aider l'élève s'il a des difficultés.
 
Photo personnelle,
prise lors de l'activité avec le jeune apprenant

         

vendredi 30 novembre 2012

La déficience intellectuelle moyenne à sévère


          Comme les examens finaux approchent à grands pas, M. Magnette, notre enseignant du cours Connaissance et intégration des élèves handicapés et en difficulté nous a proposé de consacrer un cours complet pour faire une révision globale de la théorie vue en classe tout au long de la session. À tour de rôle, nous avons pigé un sujet sur lequel nous devions préparer une petite présentation de quelques minutes. Ma présentation portait sur la déficience intellectuelle moyenne à sévère, et j'ai décidé de vous en faire une brève description sur mon blog.
 

Photo personnelle,
 prise lors d'une activité à l'école Paul-Hubert
          D'abord, la déficience intellectuelle chez un élève est évaluée par un professionnel qualifié, sur une base de tests standards. L'élève présente un déficit marqué sur le plan cognitif et au plan du comportement adaptatif. Le quotient développemental d'une personne ayant une déficience intellectuelle moyenne à sévère se situe entre 20-25 et 50-55. Cela signifie que cette personne a une pédagogie adaptée pour elle, elle a besoin d'aide concernant son autonomie ainsi que ses relations, donc elle est toujours avec un superviseur. Aussi, la déficience intellectuelle moyenne à sévère fait en sorte que la personne a des difficultés sensorimotrices et langagières, c'est-à-dire des difficultés avec son corps ainsi qu'à parler et s'exprimer. Cependant, il est facile d'échanger tout de même avec une personne déficiente intellectuellement, surtout que ce sont des gens très gentils avec un grand coeur. Voici une vidéo que je trouve particulièrement intéressante, car ce sont des élèves du CPV de l'école Paul-Hubert qui l'ont réalisé dans le cadre du Carrousel du film. Il fait réfléchir, car les personnes en toute honnêteté et avec leur coeur. Cliquez-ici
 
          Pour terminer, je trouve que la façon de procéder pour faire la révision était une bonne idée, étant donné que chaque élève de la classe a réalisé une feuille synthèse de son sujet de présentation et nous l'a distribué. Cela nous évite de nous en faire une pour chaque sujet qui sera à l'examen. C'est une façon de faire que je vais probablement utiliser en enseignement si j'ai la chance, car cela permet aux gens d'économiser du temps pour créer des feuilles de notes et d'en prendre plus pour étudier.
 
 
 
         
 
         
 
  

dimanche 18 novembre 2012

Windows Live Movie Maker


          Cette semaine, j'ai réalisé un montage de photos pour en faire une vidéo à l'aide d'un programme que je ne connaissais pas jusqu'à ce jour: Windows Live Movie Maker. Ce projet était à faire dans le cadre du cours Utilisation pédagogique des technologies de l'information et de communication en éducation. Pour ma part, c'était la première fois que j'utilisais un logiciel pour faire des vidéos et je dois dire que celui-ci est très facile et simple à utiliser.

          Tout d'abord, il faut choisir les photos ou les vidéos que nous voulons inclure dans le montage. Par la suite, on les place dans l'ordre que l'on désire, en saisissant une image à la fois et en la déplaçant. Il est possible d'ajouter à la vidéo une musique de fond de notre choix. La bande sonore amplifie la vidéo et la rend plus intéressante à visionner. Aussi, pour empêcher que les photos défilent toutes de façon monotone, nous pouvons insérer une animation entre deux images. Il y a une vingtaine d'animations différentes. Mais, ce n'est pas une obligation d'en insérer une entre chaque photo. Cette décision est à la discrétion du réalisateur puisque ce n'est pas tout le monde qui aime en mettre beaucoup. Quand tout est placé et pratiquement terminé, il ne reste qu’à déterminer le temps pour chaque image et régler le débit du volume.

          Pour terminer, j’ai aimé travailler avec ce logiciel étant donné qu’il n’est pas compliqué à utiliser, mais aussi parce que ça ne prend pas beaucoup de temps à réaliser une vidéo complète. De plus, le résultat final est très beau. Il est certain que je vais réutiliser Windows Live Movie Maker dans un futur rapproché soit pour un autre projet scolaire ou encore pour célébrer un événement comme un anniversaire de mariage, par exemple. Même les jeunes pourront utiliser ce logiciel puisqu'il n'est pas compliqué. Je n'aurais qu'à leur montrer la base et ils pourront créer des vidéos pour des projets.


Voici le montage que j'ai réalisé à partir de ce logiciel


 
 
 
 
 

dimanche 11 novembre 2012

«Dans la peau d'une personne aveugle»

  
           Jeudi matin dernier, nous avons fait une activité particulière dans le cours Apprentissage et cognition en enseignement. En équipe de cinq, nous devions déterminer une personne qui allait devenir aveugle pour quelques heures. Dans mon équipe, je suis celle qui a eu la chance de vivre cette expérience inoubliable.
 
Photo personnelle
 prise lors de l'activité
          Une fois les yeux bandés, mes coéquipières m'ont apporté avec elles en me disant que l'on retournait à la classe de monsieur Pierre Paradis. Après une dizaine de minutes à marcher un peu partout dans l'université, nous nous sommes arrêtées à un endroit. Comme nous avions fait plusieurs virages et monter des escaliers, je n'avais aucune idée de l'endroit où nous étions. À ce moment, mes camarades m'ont annoncé qu'elles retournaient immédiatement en classe et moi, je devais retourner seule à la classe avec l'aide de ma canne uniquement. Soudainement, j'ai commencé à paniquer parce que je ne voulais pas qu'elles me laissent seule étant donné que je n'avais pas la moindre idée d'où je me situais dans l'école. D'autant plus que je ne connais pas le quart des couloirs de l'édifice. Je dois avouer que j'avais les larmes aux yeux et je paniquais légèrement, car je savais que j'allais devoir prendre des escaliers à un certain moment, mais aussi parce que je ne me souvenais plus du tout des directions que l'on avait pris pour se rendre jusque-là. Après quelques minutes de marche, j'ai senti le parfum de mon amie Ariane près de moi et j'ai alors su que les filles n'étaient pas réellement parties et qu'elles me suivaient secrètement pour ne pas qu'il m'arrive un incident. Cela m'a grandement rassuré. J'ai fini par retrouver la classe avec l'aide de quelques passants qui ont pu m'éclairer. Une fois dans la classe, nous avons fait des petits ateliers où je devais deviner des choses seulement en les touchant.
 
          Finalement, l'enseignant a conclu l'activité en nous expliquant que lorsque nous pratiquerons notre métier, nous allons probablement fréquenter des personnes aveugles, muettes ou encore sourdes. Le but de cette activité était de nous montrer que les directives et les information que l'on dit sont importantes et que chaque mot à un impact direct. La morale est qu'il faudra donc savoir employer les bons mots si l'on veut remplir correctement notre fonction et bien guider les apprenants et aussi se mettre dans la peau des autres pour bien les comprendre.
 
Photo personnelle,
 prise lors de l'activité
 

 
 
         

dimanche 4 novembre 2012

L'enseignement explicite


Photo personnelle
          Il y a quelques semaines, nous avons vu ce que signifie l’enseignement explicite, dans le cadre du cours «Apprentissage et cognition en enseignement» donné par Pierre Paradis. Cette stratégie d’enseignement est divisée en trois parties et a pour but de favoriser l’apprentissage de diverses disciplines comme la lecture, les mathématiques, les sciences et plusieurs autres.

        Le modelage est la première étape de l’enseignement explicite. L’enseignant doit indiquer à l’apprenant l'objectif à atteindre, c’est-à-dire ce qu’il doit accomplir. Il doit faire un retour sur la matière déjà vue qui est en lien avec celle qu’il s’apprête à montrer à l’élève, pour favoriser la compréhension de la nouvelle théorie. Il est important de donner à l’apprenant la nouvelle matière en petit bloc afin de faciliter son apprentissage. La seconde étape se nomme la pratique guidée. À cette étape, l’enseignant vérifie si l’apprenant a compris la nouvelle matière en lui posant des questions et en lui faisant faire des petites activités. Le travail en équipe est favorisé à cette étape puisqu’il permet aux apprenants d’échanger entre eux et discuter afin de mieux comprendre. La dernière étape de l’enseignement explicite est la pratique autonome. Pour atteindre cette troisième étape, l’enseignant doit être certain que l’apprenant maîtrise bien la nouvelle matière, voir parfaitement. Ce niveau de compréhension est atteint suite aux nombreuses occasions de se pratiquer (exercices, devoirs, etc.).

          Je trouve que l’enseignement explicite est une bonne méthode d’apprentissage étant donné qu’elle est adaptée à tout type d’apprenant, c’est-à-dire autant pour ceux qui apprennent à un rythme normal que ceux qui ont des difficultés. Aussi, l’enseignant peut suivre l’élève dans sa compréhension et s’assurer que la matière est bien assimilée. C'est sans aucun doute une stratégie d'enseignement que j'utiliserai avec mes élèves plus tard.

vendredi 12 octobre 2012

Chasse aux trésors

          Lors du dernier cours d'Utilisation pédagogique des technologies de l'information et de communication en éducation, nous avons fait une chasse aux trésors. Cette activité était divertissante et j'ai aimé la façon de procéder. Pour ce faire, nous avons dû nous rendre sur différents sites et trouver des réponses parmi le contenu des sites, en suivant les indices fournies par l'enseignante. J'ai trouvé l'atelier original puisque c'était la première fois que je participais à une chasse aux trésors en ligne, avec l'aide d'internet.

          Cette activité m'a permis de découvrir plusieurs sites intéressants que je ne connaissais pas. De plus, elle pourrait être reprise avec des enfants sous la même forme, lorsque nous serons sur le marché du travail. Cela permettrait de leur faire découvrir de nouveaux sites qu'ils peuvent utiliser et de se favoriser avec le web.
 
 Voici le lien pour vous rendre sur le site de ma chasse aux trésors :cliquez-ici .



      

dimanche 30 septembre 2012

Conférence de Madame Pothier


          Il y a deux semaines, dans le cadre du cours Enseignement de la grammaire au primaire et au secondaire, nous avons eu la chance d'assister à une conférence avec Madame Béatrice Pothier. Autrefois enseignante dans des écoles primaires et secondaires en France, cette dame spécialiste de l'apprentissage de la langue orale et écrite présente maintenant des conférences, suite aux résultats des recherches et expérimentations qu’elle a fait concernant l’apprentissage chez les enfants. Lors de la rencontre, Madame Pothier m’a grandement impressionné : elle n’a pas un doctorat mais plutôt deux, soit en linguistique et en science de l’éducation. De plus, elle a créée une «échelle d’acquisition en orthographie lexicale» qui permet d’évaluer le niveau de réussite des mots selon le degré scolaire. Dans son manuel, il y a environ 12 000 mots qui ont été analysés.

          Avant la visite de la conférencière, je ne savais pas que cette échelle existait et cette invention m’a fasciné puisqu’elle fait prendre conscience que parfois même si nous croyons que les enfants maîtrisent bien les mots et qu'ils sont prêts à passer à une étape supérieure, certains ont des difficultés et il faut les régler pour ne pas qu’ils les accumulent. Cela me fait prendre conscience qu'il n'y a pas un élève qui évolue au même rythme, et donc en tant qu'enseignante, c'est à nous de s'adapter au rythme de l'apprenant.  
 
Béatrice Pothier;
Photo prise sur Google